De Douala à Berlin, exposition sur la famille Diek // Au Liban, le fléau de la pollution marine
L'exposition est visible depuis quelques mois déjà, et l'est encore jusqu'en octobre prochain. "Auf den Spuren der Familie Diek", "Sur les traces de la famille Diek" met en lumière l'histoire d'une famille afro-allemande, sur cinq générations. Une famille avec un ancêtre commun : Mandenga Diek, né au Cameroun et arrivé en Allemagne de Douala en 1891, alors que le Cameroun était une colonie allemande. Il fût le premier le premier Camerounais à obtenir la nationalité allemande.
"Cela procure des sentiments profonds"
L'exposition installée au musée Schöneberg suit le parcours de cet homme et de ses descendants en Allemagne, jusqu'à aujourd'hui. C'est d'ailleurs Abenaa Adomako, 4ème génération de la famille Diek, qui l'a co-conceptualisée. "Je n'avais pas vraiment pensé à quel point ce serait apprécié, à quel point cela procure des sentiments profonds, un sentiment d'appartenance et un pouvoir d'action à ma communauté", raconte-t-elle aujourd'hui.
L'histoire de sa famille, une parmi d'autres de ceux que l'on nommera ensuite les afro-allemands, illustre à quel point les personnes avec des ancêtres sur le continent africain sont trop souvent oubliées des récits de l'histoire allemande, des livres scolaires ou encore des musées. Elle montre aussi les difficultés auxquelles ont été confrontées les familles sous la nazisme et après-guerre.
On découvre comment Mandenga Diek s'était parfaitement intégré, jusque dans la haute société allemande, avant que lui, sa femme et ses filles se voient retirer leurs passeports ! Le mari de sa fille Erika devra même jouer les acteurs pour la propagande nazi, afin d'éviter la prison, voire pire... Après-guerre, la famille doit se faire discrète, subit les discriminations... Il faudra attendre la quatrième génération pour que les choses changent, lentement. Abenaa Adomako témoigne et raconte cette histoire dans Vu d'Allemagne cette semaine.
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Pollution de plages libanaises
En seconde partie de ce podcast, Vu d'Allemagne, prend le chemin des plages du Liban. Un rapport est sorti récemment dans le pays, très attendu chaque année : celui de Conseil national pour la recherche scientifique au sujet de la pollution marine. Un rapport très attendu avant la saison touristique, dont dépend beaucoup le Liban.
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Mais cette année encore, les résultats du rapport sont mitigés... Une majorité des plages sont propres, mais d'autres ont vu leur niveau de pollution augmenter. Le traitement des eaux usées pas ou mal fait, l'écologie en bas de la liste de priorités et un Etat défaillant sont la cause de tout cela. Reportage sur place signé Clotilde Bigot.