Ce vendredi, après deux jours de manifestations mercredi et jeudi, le calme est revenu dans les rues de Lomé, la capitale du Togo. Calme également dans les principales villes du pays. Pourtant, les slogans des manifestants se sont durcis au fil des jours et la tension n'a pas complètement disparu. Des opposants réclamemt la démission du président Faure Gnassingbé. Face à cela, l’opposition reste néanmoins prudente.
"Ceux qui le disent ont leur raison"
Georges William Kouessan, le président du parti "Santé du peuple", indique à la Deutsche Welle que le départ du Président Faure Gnassingbé au pouvoir ne fait pas parti des revendications. "Nous demandons toujours le retour constitution de 1992. Nous voulons aussi la révision du cadre électoral en y incluant le vote de la diaspora, le déverouillage de institutions", explique-t-il. Georges William Kouessan demande aussi la libération des détenus arretés suite aux manifestations du 19 août 2017. Mais le président du parti santé du peuple reste très prudent quant à la question du départ de Faure Gnassingbé. "Ceux qui le dise, ont leur raison, moi je ne peux rien dire."
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