Suite de la tournée de Frank-Walter Steinmeier en Asie Centrale

En Ouzbékistan, le ministre allemand des affaires étrangères compte bien mettre l’accent sur la question des droits de l’homme, tout en sachant que l’Allemagne dispose d’un bureau militaire stratégique à Termes, alors que tous les autres Européens ont quitté le pays. Le chargé des droits de l’homme auprès du gouvernement allemand Günter Nooke :

« Bien sûr qu’avec Termes, nous voulons maintenir ce bureau qui est essentiel pour nos troupes en Afghanistan, mais d’un autre côté, les Ouzbekes veulent eux aussi maintenir ce dernier contact qu’ils ont avec l’Europe. Nous avons donc une responsabilité et nous n’avons pas le droit de nous taire ou de dire faites ce que vous voulez. Nous avons la possibilité d’exiger des améliorations parce que du côté ouzbek, on ne veut pas perdre ce dernier lien à l’Union européenne et c’est pourquoi le voyage de Frank-Walter Steinmeier est important, il s’agit de voir à quoi peut ressembler une coopération entre nos pays. Et le gouvernement de Tachkent sait qu’il ne peut pas continuer à agir comme il l’a fait jusqu’à présent. »