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Ouverture du Sommet des filles africaines à Niamey

Mahamadou Abdoulkarim
16 novembre 2021

L’éducation et les mariages précoces font partie des thématiques fortes lors de ces trois jours de sommet à Niamey.

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Les mariages forcés privent les jeunes filles d'un accès à l'éducation
Image : Bernardo Jequete/DW

Ce mardi (16.11) s’est ouvert à Niamey le Sommet de la jeune fille africaine sur le thème "Culture, droits humains et responsabilité : accélérer l'élimination de pratiques néfastes". 
Le sommet réunit plusieurs sommités du continent et du reste du monde pendant trois jours. 

A (re)lire également : Agir pour la scolarisation des jeunes filles enceintes

Le Niger, l’un des pays les plus pauvres de la planète, est aussi celui qui a le plus fort taux de croissance démographique et celui où le taux de mariage précoce avoisine les 80%. Mariama Moussa, présidente de l'ONG SOS Femmes et enfants victimes de violences familiales, plaide pour une scolarisation des jeunes fille comme un premier pas pour bannir les pratiques néfastes. 

Ecoutez l'analyse de Mariama Moussa...


"Le Niger est cité comme pays champion en matière de mariages précoces", explique Mariama Moussa, qui note une augmentation du taux des mariages précoces  "C’est inquiétant. Pour vaincre le mariage précoce, l'éducation doit être mise en avant. Les filles comme les garçons doivent être scolarisés pour un véritable changement de comportement." 
Selon elle, "c’est parce que l’analphabétisme gagne du terrain, que l'on arrive pas à changer la mentalité de la population. Une jeune femme bien éduquée, est un atout pour le pays."

L’ONG de Mariama Moussa bénéficie de plusieurs soutiens dont celui de l'Allemagne. À l'occasion de sa dernière visite au Niger, la chancellerière Angela Merkel avait visité son centre d'aide à la réinsertion des jeunes filles déscolarisées.