Sabine Glinke, éducatrice de jeunes enfants
15 juin 2010Dès l’entrée de l’appartement de la famille Glinke, un message de bienvenue donne le ton : c’est un dessin d’enfant. Sabine, 30 ans, et son mari Denis, 32 ans, vivent à Hanovre avec leurs jumeaux âgés de trois ans. Tous les matins, à six heures, Sabine se lève pour préparer le petit-déjeuner de sa petite famille. Puis les enfants se réveillent. Un peu plus tard, Denis les emmène à la crèche en voiture. Sabine, elle, va au travail en bus et en métro. « C’est une sorte de luxe de prendre la voiture pour aller travailler », explique Sabine en souriant.
Du droit puis des enfants
Sabine Glinke est née à Bielefeld. Elle a d’abord voulu travailler dans un cabinet d’avocat. Mais après avoir fait un stage dans ce domaine, il était clair que ça n’était pas un métier pour elle. « Alors j’ai regardé dans le journal si des offres d’emploi pouvaient m’intéresser. Et j’ai trouvé une annonce pour une formation professionnelle d’éducatrice. »
Sabine Glinke a alors effectué un stage d’un an dans une crèche. Puis suivirent trois années dans un centre de formation professionnelle, et une nouvelle année de stage pratique pour valider sa formation.
L’amour en ligne
Après son mariage il y a quatre ans, Sabine Glinke a déménagé à Hanovre. Elle a rencontré son mari Denis sur Internet. « On a d’abord été en contact sur Internet pendant un an. Ensuite on s’est téléphoné, puis est venue la première rencontre. Plusieurs on suivi, et on a décidé de se marier. »
Dans le passé, Sabine Glinke aimait beaucoup danser. Aujourd’hui, elle n’a plus assez de temps : la jeune femme est très occupée par son travail et ses enfants. Elle a une devise : « Rester toujours positif, il n’y a que comme ça que ça marche. » Pour elle, le bonheur est composé de trois choses : une vie de famille harmonieuse, un travail et peu de stress. Elle essaie toujours d’être patiente avec les enfants. En même temps, elle s’attache toujours à leur montrer les limites à ne pas dépasser : « Je suis leur exemple. Je ne suis pas leur copine. Je dois être pour eux une personne que l’on respecte. Pour mes enfants non plus je ne suis pas une amie. Je suis toujours bienveillante, mais les amis, c’est autre chose ».
Avec des jumeaux et un travail, Sabine ne pourrait pas faire face à tous les travaux ménagers si elle était seule. Son mari l’aide beaucoup le soir, quand il a le temps bien sûr. « Il fait la cuisine mieux que moi. C’est une des raisons pour lesquelles je le laisse aux fourneaux, surtout dans les cas où il faut faire un repas élaboré comme du goulasch par exemple. »
L’éducation des enfants
En tant qu’éducatrice, Sabine Glinke se voit comme quelqu’un qui aide des parents à accompagner leurs enfants sur le droit chemin. Parfois, les parents ne sont en mesure de le faire tout seuls.
Sabine quitte son travail à 18 heures. Elle a alors du temps pour sa famille : Lea et Gerrit l’attendent déjà. Ils veulent continuer de jouer avant d’aller se coucher. Puis viendra l’heure où leur maman leur lira une histoire avant qu’ils s’endorment. Jusqu’à 22 heures, Sabine regarde un peu la télévision, puis va au lit ; la journée a commencé tôt ce matin.
Auteur : Mehmet Smajic
Traduction : Aline Ranaivoson
Edition : Anne Le Touzé