Rencontre Merkel-Blair à Berlin

L’Iran, l’Europe et le Proche Orient – ce sont les thèmes qui ont dominé la rencontre entre le premier britannique Tony Blair et la chancelière allemande Angela Merkel ce matin à Berlin. Sur le nucléaire iranien, on a constaté que Téhéran avait franchi une ligne rouge et évoqué les possibilités de retrouver un terrain de négociation avec la république islamique. Côté Union Européenne, on a misé sur une Europe de progrès. Angela Merkel :
„Après avoir réglé la question financière, il s’agit maintenant de donner une nouvelle impulsion à la politique européenne. Et dans ce sens, c’est avec plaisir que j’ai lu le discours du premier ministre britannique à Oxford il y a 15 jours qui correspond à une véritable profession de foi dans une Europe économiquement forte et génératrice de croissance et je pense que c’est également dans cette direction que nous devrions aller lors du conseil du mois de mars sous la présidence autrichienne »
Rappelons dans ce contexte qu’Angela Merkel n’avait pas caché à son arrivée à la chancellerie qu’elle souhaitait des relations plus étroites avec Londres.
Sur le Proche Orient enfin et la coopération avec le Hamas, Londres et Berlin ont confirmé leur accord sur les conditions à remplir par le mouvement palestinien pour qu’une coopération soit possible : « le renoncement à la violence, la reconnaissance du droit à l'existence de l'Etat d'Israël, l'acceptation du processus de paix ».

Israël prépare des sanctions contre un gouvernement palestinien qui serait dominé par le Hamas. La liste, établie par le ministre de la défense et actuellement examinée par le premier ministre en exercice, Ehoud Olmert, comprend entre autre le bouclage de la Bande de Gaza, l’interdiction pour les Palestiniens de travailler en Israël et l’arrêt des transactions financières.