Poutine à Pékin parle nucléaire avec Jintao

Vladimir Poutine justement est actuellement en visite à Pékin, où il rencontre son homologue chinois, Hu Jintao. Au programme des discussions : le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine énergétique. En plus d’une croissance des livraisons d’hydrocarbures à Pékin par l’intermédiaire d’un futur gazoduc, Moscou devrait participer à la construction de nouvelles centrales nucléaires en Chine. Le nucléaire justement, est également à l’ordre du jour : selon le ministre des Affaires étrangères chinois, Moscou et Pékin partagent le même point de vue sur la question du nucléaire iranien. Pour preuve : hier soir à Washington, Russie et Chine ont bloqué un accord au Conseil de sécurité des Nations unies sur ce dossier. La réunion des cinq membres permanents du Conseil et de l'Allemagne n'a pas permis de définir de stratégie à long terme, concernant notamment les mesures qui pourraient être envisagées si l'Iran poursuit ses activités d'enrichissement d'uranium. Moscou a, une fois encore, renouvelé sa proposition d'enrichir l'uranium iranien sur son territoire, proposition que Téhéran continue de refuser.

Dans le domaine du nucléaire militaire, le Pakistan a procédé ce matin au deuxième tir d’essai d’un missile de croisière, un engin capable de porter une charge nucléaire. Un tir qui s’inscrit dans le programme de sécurité prévu par le président Musharraf, un programme dont la pierre angulaire sera la « constitution d'un seuil minimum de dissuasion crédible ».