Ports européens : la concurrence est rude
14 juillet 2008Malgré la centaine de kilomètres qui séparent l’Elbe de son
embouchure de la Mer du Nord, le port de Hambourg connaît une croissance rapide et profite de l’explosion du fret maritime, moyen de transport sûr et très rentable. L'objectif est, d’ici 2015, d'atteindre les 18 millions de conteneurs par an. Le port s’est doté il y a six ans du terminal d’Altenwerder, l’un des plus modernes au monde.
Le terminal d’Altenwerder, où l’on charge et décharge les conteneurs des bateaux, est automatisé à l’extrême. Son mur de quai, long de 1400 mètres, peut accueillir en même temps quatre navires porte-conteneurs.
Les grues portiques du terminal d'Altenwerder sont en partie automatisées, mais pour des raisons de sécurité, les grues qui déchargent et chargent les conteneurs directement sur le navire sont dirigées par des grutiers. La présence humaine est ici impérative - pour autant, une grande partie des mouvements de la grue reste contrôlée par ordinateur.
Dans le port de Hambourg, le facteur humain, succeptible d'entraîner des erreurs, est réduit à son minimum. L’homme reste spectateur.
Altenwerder emploie directement environ 500 personnes, soit moitié moins que les terminaux conventionnels. A l’inverse, le niveau de qualification requis y est beaucoup plus élevé. Sur le terminal d’Altenwerder, le docker s’est mué en informaticien.
Un reportage à Hambourg de Julien Méchaussie.
Dans cette émission également, des détails sur le port de Rotterdam aux Pays-Bas, premier port d'Europe, qui poursuit son extension.
Découvrez ensuite un reportage sur ces supermarchés qui proposent, en Belgique, d'acheter du gaz et de l'électricité, au
même titre que des yahourts ou des brosses à dents. C'est l'une des implications de l'ouverture des marchés européens de l'énergie à la concurrence.