Internet est devenu un outil indispensable pour presque tous les secteurs, principalement les secteurs clés de l'économie, notamment les finances, l'éducation, l'agriculture, le gouvernement, la sécurité ou encore l'industrie, … et bien d’autres domaines de la vie sociale. Il est aussi un espace d’expression publique, de participation citoyenne et de contrôle démocratique.
Dans les pays africains, l’accès à Internet et les taux d’utilisation ont beaucoup évolué. La proportion d’individus utilisant Internet est passée de 24,8 % en 2017 à plus de 38 % en 2024, selon les données de l’Union internationale des télécommunications. Et le nombre de ménages ayant accès à l'outil est passé de 14,2 % en 2017 à plus de 20 % fin 2023.
Dans le même temps, dans nombre de pays, l’accès à l’internet est souvent perturbé, voire coupé. Des coupures qui peuvent aller du blocage total des services de télécommunication à un ralentissement forcé de la bande passante, en passant par des restrictions d’accès à des applications spécifiques, généralement les applications de réseaux sociaux ou de messagerie.
La situation n'est pas sans conséquences, les effets économiques et sociaux sont énormes, surtout pour les structures qui dépendent du numérique pour leurs activités, comme l'expliquent Ernest Gbaguidi, spécialiste béninois du numérique et Paul Ndungu Kindiela fondateur de la startup Atelier Congo Numérique en RDC.
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Le Cameroun subit également la situation relative aux perturbations d'Internet sur le continent. Le pays connaît aussi depuis le 14 mars 2024, une forte dégradation de la connexion internet. Les autorités ont confirmé que l'incident est dû à la rupture de certains câbles sous-marins à fibres optiques. Jusqu'ici, la situation n'est pas encore revenue à la normale et l'impact sur l'économie camerounaise est déjà énorme.
Cliquez sur l’image pour écouter le reportage d‘Elisabeth Asen, la correspondante de la DW à Yaoundé.