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Mahamadou Danda: "Le Bénin et le Niger ont un destin commun"

11 juin 2024

L'ancien Premier ministre nigérien réagit aux accusations de la société civile portées contre le président béninois, Patrice Talon. Il croit cependant en une issue heureuse de la crise.

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Le président béninois Patrice Talon (à gauche) et le général Abdouramane Tiani (à droite)
Les relations entre le président Patrice Talon (à gauche) et le général Abdouramane Tiani (à droite) ne sont pas bonnesImage : Yanick Folly/AFP/Getty Images, ORTN/TÈlÈ Sahel/AFP

Dimanche 9 juin, plusieurs organisations de la société civile nigérienne et des syndicats ont réagi aux tensions diplomatiques entre le Niger et le Bénin. Dans une déclaration commune, elles dénoncent un plan de  "l'impérialisme occidental". Par ailleurs, elles accusent le président béninois Patrice Talon de multiplier "les violations des accords sur le transport du brut nigérien". 

"Kidnapping"

Samedi dernier, le régime militaire nigérien a accusé le Bénin d'avoir "kidnappé" cinq de ses ressortissants en mission dans ce pays pour contrôler le chargement de pétrole et dit "prendre toutes les dispositions" pour obtenir leur libération.

L'interview de Mahamadou Danda

Mercredi 5 juin, une équipe de la société pétrolière chinoise Wapco-Niger (West African Pipeline Company) "en mission officielle de supervision des contrôles de chargement" de pétrole du Niger dans le port béninois de Sèmè Kpodji, a été "kidnappée par les autorités béninoises" et est "gardée en otages" depuis, a réagi la junte militaire dans un communiqué.

C'est pourquoi, ajoute le communiqué, "le Niger entend prendre toutes les dispositions pour obtenir la libération sans conditions de ses citoyens pris en otages, défendre ses droits et préserver ses intérêts vitaux".

Selon les militaires nigériens, le président béninois Patrice Talon multiplie "les violations des accords (sur le transport du brut nigérien) que son pays a souscrits en usant de subterfuges". Il le tient "pour seul responsable (...) de toute violation de l'intégrité physique et morale de ses citoyens" retenus au Bénin.

Au micro de la DW, l'ancien Premier ministre nigerien Mahamadou Danda (2010-2011) réagit aux accusations de la société civile de son pays.

Photo de Eric Topona Mocnga
Eric Topona Journaliste au programme francophone de la Deutsche WelleETopona