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Niamey coopère pour neutraliser les rebelles du FACT

29 avril 2021

Au Tchad, le Conseil militaire de transition refuse toujours de dialoguer avec les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad.

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Des soldats tchadiens en alerte maximale après l'annonce de la mort du président Idriss Déby Itno.
Des soldats tchadiens en alerte maximale après l'annonce de la mort du président Idriss Déby Itno.Image : Str/AFP

La rébellion arméequi mène ses opérations dans la région du Kanem, dans l'ouest du pays, à la frontière avec le Niger, s'était récemment retranchée sur le territoire nigérien pour échapper aux bombardements de l'armée tchadienne avec l’aide de l’aviation tchadienne.

De sources militaires et diplomatiques, N'Djamena a demandé l'aide de Niamey pour neutraliser ces rebelles. Une demande embarrassante pour le président nigérien, Mohamed Bazoum, qui doit également mener la médiation pour une transition politique apaisée au Tchad

Selon Abdoulaye Sounaye, spécialiste des mouvements salafistes au Niger et chercheur affilié au Laboratoire d’études sur les dynamiques sociales, le Niger ne pourra pas dire non à N’Djamena. 

Cliquez pour écouter Abdoulaye Sounaye

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L'armée tchadienne, la plus aguerrie de la région, apporte un précieux soutien à Barkhane - dont le QG est à N'Djamena - et aux pays voisins du G5 Sahel dans la lutte contre le djihadisme. 

Le président défunt Idriss Déby Itno venait d'envoyer 1.200 soldats dans la région dite des "trois frontières", une des plus vulnérables du Sahel, au carrefour du Mali, du Niger et du Burkina Faso. 

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