Le soutien de la société civile a fini par payer. Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou ont été remis en liberté jeudi 17 décembre. Une liberté provisoire assortie d’un placement sous contrôle judiciaire.
L’artiste engagé Amen Jah Cissé fait partie de ceux qui se sont mobilisés pour obtenir leur libération.
Dans ce but, il a créé cette chanson doublée d’un clip. Le morceau a été très partagé sur les réseaux sociaux.
"Je suis artiste du peuple. Lorsque ça va bien, je chante. Lorsque ça ne va pas bien je dois aussi chanter. Nous voulons construire un Etat de droit, nous voulons construire un Etat de justice, de droits de l’homme. Mais si on voit encore des choses comme ça, ça fait très mal".
Amnesty international a également participé à l'appel à travers une pétition.
L'organisation de défense des droits de l’homme a demandé aux citoyens du monde d’écrire un courriel aux autorités togolaises pour exiger la "libération immédiate et sans condition" des deux opposants.
Aimé Addi directeur d’Amnesty International Togo.
"C’est l’outil historique que nous avons pour informer, sensibiliser et aussi former les gens à comprendre les fondamentaux liés aux violations des droits de l’homme ou au manque de respect des principes élémentaires dans un territoire, dans un pays."
Une cinquantaine d’organisations de défense des droits des femmes ont aussi apporté leur soutien à Brigitte Adjamagbo Johnson. Elles ont dénoncé une arrestation "en violation flagrante des dispositions du code de procédure pénale".
En plus d’être secrétaire général du parti Convention démocratique des peuples africains (CDPA), Brigitte Adjamagbo-Jonhson est la coordinatrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest de Femmes, droit et développement en Afrique (WiLDAF/FeDDAF-AO).