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Mark Zuckerberg s'excuse mais ne convainc pas

Rémy Mallet
24 mai 2018

Le patron de Facebook a fait face mercredi aux députés européens après le scandale de divulgation des données par Cambridge Analytica. Son audition à Bruxelles a été largement commentée par la presse allemande.

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Brüssel EU-Parlament | Mark Zuckerberg, Facebook-CEO
Image : Getty Images/AFP/J. Thys

Face aux eurodéputés , Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a présenté ses excuses. Ces excuses font suite au scandale de l’utilisation des données personnelles des utilisateurs du réseau social américain par la firme Cambridge Analytica. Mais cela n’a pas suffi à convaincre certains éditorialistes en Allemagne qui sont, en quelque sorte, restés sur leur faim. 

Les députés ont posé une série de questions à Mark Zuckerberg auxquelles il n’était pas tenu de répondre directement.  Il lui a été réservé le droit  d’apporter une réponse après avoir noté toutes les interrogations des élus européens. "Zuckerberg en a donc profité pour esquiver toutes les questions cruciales et importantes en balançant comme d'habitude des excuses toutes faites", regrette la Handelsblatt. 

Le journal de Düsseldorf estime, par ailleurs, que l’audition du milliardaire s’est révélée être mauvaise pour la démocratie. "Finalement, on a eu l’impression que Facebook n’a pas pris au sérieux les parlementaires européens, qui ne lui ont donné aucune raison de le faire", conclut le quotidien. 

Le passage du directeur général de Facebook n’a pas permis non plus d’éclaircir un certain nombre d’interrogations, reconnaît de son côté la Heise online. Toutefois le journal en ligne estime que son attitude est en adéquation avec la stratégie de communication de son entreprise. Une stratégie qui ressemble à un mur, ajoute la Heise online, qui note aussi la lassitude des journalistes face aux phrases creuses du dirigeant de Facebook ou encore face aux liens qui redirigent vers les pages d’aide du réseau social. 

Angela Merkel est à Pékin pour deux jours

La chancelière allemande y a défendu le libre-échange. Le Premier ministre chinois a aussi soutenu le principe de la libre circulation des investissements. 

China Peking - Angela Merkel bei treffen mit Xi Jinping
Angela Merkel en est à sa onzième visite en Chine depuis son arrivée aux affaires en 2005. Image : picture alliance/AP Photo/J. Lee

Mais la Süddeutsche Zeitung note qu’il s’agit de la part de Li Keqiang que d’un discours de façade. Pékin serait en réalité plus protectionniste que les Etats-Unis de Trump, à en croire le journal de Munich qui ajoute : "Les problèmes structurels fondamentaux restent intacts et l'accès au marché en Chine est soumis à beaucoup d'obstacles." 
 
Die Welt prévient toutefois l’Allemagne et l’Europe de faire attention à ne pas se retrouver au lit avec les mauvais partenaires, sous prétexte que l'amant de longue date fait soudain un caprice, une métaphore en référence à la nouvelle politique américaine menée par Donald Trump.