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La CPI émet un mandat d'arrêt contre lyad Ag Ghali

24 juin 2024

La Cour pénale internationale réclame l'arrestation de Iyad Ag Ghali, l'un des principaux chefs djihadistes du Sahel, pour pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis entre janvier 2012 et janvier 2013.

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Panneau devant le siège de la CPI à La Haye (illustration)
Pourquoi la CPI émet-elle ce mandat contre Iyad Ag Ghali maintenant ?Image : Peter Dejong/AP/dpa/picture alliance

Le 21 juin, les juges de la Cour pénale internationale ont rendu public un mandat d'arrêt contre l'un des principaux chefs djihadistes du Sahel, Iyad Ag Ghali. Le patron du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda, qui opère au Mali, au Burkina Faso et au Niger, est accusé de nombreuses attaques contre les armées nationales et d'exactions contre les populations civiles.

C'est pourquoi il est recherché pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité qu'il aurait commis entre janvier 2012 et janvier 2013, selon le communiqué de la CPI.

L'interview de Wassim Nasr

Les crimes imputés à Iyad Ag Ghali, qui lui valent ce mandat d'arrêt international, sont notamment des meurtres, y compris de soldats, des viols, des pratiques d'esclavage sexuel, de torture, ainsi que "des attaques intentionnellement dirigées contre des bâtiments consacrés à la religion et des monuments historiques".

Pourquoi l'émission seulement maintenant de ce mandat d'arrêt international contre Iyad Ag Ghali ?

Ecoutez la réponse de Wassim Nasr, journaliste et spécialiste des mouvements djihadistes

Si le mandat d'arrêt international émis contre Iyad Ag Ghali était exécuté, le leader du serait le troisième djihadiste à répondre de ses actes devant la Cour pénale internationale.

Avant lui, Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Mahmoud a été inculpé de crimes contre l'humanité pour son rôle dans la prise de la ville malienne de Tombouctou, en 2012.

La Cour pénale internationale a également condamné, en 2016, Ahmad Al Faqi Al Mahdi à neuf ans de prison pour avoir détruit des mausolées protégés à Tombouctou. La Cour pénale internationale a ensuite libéré l'ancien dirigeant d'Ansar Dine, allié d'Al-Qaïda, après avoir purgé sa peine.

Photo de Eric Topona Mocnga
Eric Topona Journaliste au programme francophone de la Deutsche WelleETopona