La prise de Kidal constitue un succès symbolique pour la junte militaire qui dirige le Mali depuis 2020. Certains acteurs de la vie politique et sociale l'ont également salué.
Dès l'annonce de la prise de Kidal, des dizaines de personnes se sont réunies sur la place de l'Indépendance de Bamako et ont agité des drapeaux du Mali.
Pour sa part, le gouvernement du Burkina Faso, un pays voisin également confronté au péril djihadiste a salué ce succès militaire qu'il a qualifié d'un moment "charnière" de la lutte contre les groupes armés au Sahel avant d'exprimer son « soutien indéfectible » aux autorités maliennes.
La rébellion touareg réunie au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD) a reconnu s'être retirée de son fief de Kidal (nord) "pour des raisons stratégiques" Elle a assuré continuer le combat contre l'Etat central.
Que se passera-t-il après la prise de Kidal ?
Les invités sous l'Arbre à palabres :
- Boubacar Ba, chercheur et directeur du Centre d'analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
- Sadio Morel-kante, journaliste/ chercheuse associée à l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE).
- Mohamed Amara, enseignant à l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako et auteur de l'essai "Le Mali rêvé" et "Les Marchands d’angoisse, le Mali tel qu’il est, tel qu’il devrait être.
- Fousseynou Ouattara, vice-président de la commission défense du Conseil national de transition (CNT).
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