L’opposition togolaise boycotte le recensement électoral
17 octobre 2018
"Nous demandons aux populations de se mettre à l'écart du recensement électoral qui commence le 1er octobre, car ce sera une mascarade. On ne participera au recensement que lorsque les choses se feront dans les normes", avait déclaré, fin septembre, Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordonnatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition.
L'opposition exige entre autres que le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) puisse être reconstitué. Pourtant, le 23 septembre dernier, cette même opposition avait accepté de réintégrer les instances de la Céni, avec huit sièges, tout comme le parti au pouvoir.
L’opposition exige aussi que tous les travaux entamés par la Céni jusque-là soient repris à zéro. Exemple : l'installation des commissions électorales locales et de leurs membres.
Cliquez sur la photo (en haut) pour écouter l’interview qu’a accordée à la DW Me Paul Dodji Apevon, le président des FDR, (Forces démocratiques pour la République), membre de la Coalition des 14 partis de l'opposition.