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Les maisons passives, une chance pour l'environnement

Barbara Mohr, Carine Debrabandère30 novembre 2007

La chancelière allemande s’est ralliée aux recommandations du GIEC. Angela Merkel préconise une limitation des émissions de dioxyde de carbone à deux tonnes par an et par personne. Reportage dans une « maison passive ».

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Passivhaus-Siedlung in Nordrhein-Westfalen, energieeffizientes Bauen
Un lotissement de maisons passives en RhénanieImage : Energieagentur NRW

Petra, Jörg et leurs deux enfants habitent dans une maison passive, à Cologne. Une maison passive, c’est un bâtiment à très faible consommation énergétique. Ce qui commence par une isolation performante et une très bonne circulation de l’air :

« On peut laisser les fenêtres fermées, l’atmosphère n’est jamais suffocante. Vous voyez, nous disposons d’une excellente ventilation qui renouvelle l’air automatiquement. Nous disposons également de triples vitrages, et d’épaisseurs d’isolant de plusieurs dizaines de centimètres. Il fait toujours bon vivre dans notre maison. »

Passivhaus-Siedlung in Nordrhein-Westfalen, energieeffizientes Bauen
Image : Energieagentur NRW

L’isolation thermique, la ventilation performante, ce sont les deux piliers d’un habitat plus respectueux de l’environnement. Le troisième : la présence de nombreuses baies vitrées qui retiennent la chaleur du soleil, énergie également captée par des panneaux solaires placés sur le toit. Une maison passive réduit jusqu’à 80% les dépenses de chauffage par rapport à une maison neuve conventionnelle.

Passivhaus Energon in Ulm
Les baies vitrées de la maison Energon à UlmImage : oehler + arch kom

Petra et Jörg pensent faire le maximum en matière d’économie d’énergie. Ils renoncent par exemple à l’utilisation d’une voiture. Lorsqu’ils font leurs achats, ils font attention à la provenance des aliments qu’ils achètent. Ils ne consomment que des fruits et légumes régionaux, qui n’ont donc occasionné aucun long transport. Et pourtant lorsque Jörg vérifie via Internet les émissions de dioxyde de carbone de sa famille, le résultat est décevant :

« Bon voilà, notre consommation annuelle s’élève à 19 tonnes. C’est quand même 24 tonnes de moins qu’une famille allemande moyenne. Mais bon, notre limite devrait être 8 tonnes. Et là, franchement, je ne vois pas comment on peut faire. »