Partout en Afrique, les femmes occupent une place centrale dans les secteurs vitaux, notamment dans l’agriculture de subsistance. Incontournables dans les activités de transformation, de conservation et de commercialisation des produits agroalimentaires, elles sont au cœur de l’économie domestique et du bien-être des communautés rurales.
Selon les statistiques de l'Organisation Internationale du travail OIT, une femme active sur trois travaille dans l'agriculture. Pourtant elles disposent de moins de droits et demeurent discriminées : la moitié des femmes vivant en milieu rural sont analphabètes, moins de 13 % des propriétaires terriens agricoles sont des femmes selon ONU Femmes et elles n’ont pas les mêmes accès aux ressources, à l’école, aux technologies agricoles et au financement que les hommes.
Face à cette situation paradoxale, un mouvement dénommé ''Nous sommes la solution'' a vu le jour en 2011, sur l'initiative de 12 associations de femmes rurales du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Mali et du Sénégal pour contribuer à mettre la femme paysanne au-devant de la scène.
Dans ce magazine, Mariama Sonko, coordinatrice de ce mouvement panafricain estime que les femmes doivent prendre conscience de leur rôle dans le développement du continent.
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Située dans le nord de la Côte d’Ivoire à plus de 600 kilomètres d’Abidjan la capitale, Korhogo depuis 2015, s’industrialise de plus en plus, avec notamment l’aménagement de zones agro-industrielles. Mais on y retrouve encore, les femmes paysannes engagées aux côtés des hommes dans la production agricole.
Julien Adayé notre correspondant à Abidjan était dans la quatrième grande ville du pays où il s’est rendu dans une unité de production de mangue séchée et de fabrication de beurre de karité.
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