Les déplacés de Kalemie en RDC on besoin d'aide
Selon un récent communiqué du CICR, 7 millions de personnes ont besoin d'une aide d'urgence. A Kalemie dans l'Est de la RDC, plus de 200 000 personnes déplacées vivent dans 17 camps de réfugiés provisoires.
Le crépuscule tombe
Deux enfants qui se promènent au crépuscule dans le camp de réfugiés de Kalenge. Des milliers de personnes ont été forcées de fuir leurs maisons après l’éclatement des conflits dans la province du Tanganyika, dans l'est de la RDC. Aujourd'hui, beaucoup vivent dans des camps dans la ville de Kalemie et ses alentours. On compte beaucoup d’enfants, pour la plupart séparés de leurs parents.
Des habitations de fortune
Les déplacés du camp de Kalenge vivent dans des huttes. Les incendies sont fréquents et se propagent souvent très rapidement d'une maison à l'autre. La situation est similaire dans d'autres camps de la région. En juin 2017, les camps de Moni, Lukwangulo, Kabubili, Kateke et Katanyika ont brûlé. En août dernier, la moitié du camp de Kakinga a aussi été dévastée par le feu, faisant une victime.
L'école devient un refuge
Ces enfants sont dans l'école primaire Circle Filtsaf, située à Kalemie, mais ils ne sont pas là pour apprendre. Ils ont été placés ici après avoir été chassés de Tabacongo au début du mois de mai. Certains souffrent de maladies et de malnutrition.
Les moustiques sont une menace mortelle
Dans le camp de Kalonda, Kabeja Kanusiki, 69 ans, s'occupe de ses petits-enfants malades. La moustiquaire en arrière-plan est destinée à les protéger contre le paludisme, une maladie qui peut être très dangereuse pour les enfants. Au total, environ 210.000 personnes déplacées vivent dans 17 camps situés tout autour de Kalemie.
Le paludisme, une menace
Dans cette clinique provisoire, des membres de Médecins Sans Frontières font des tests de diagnostic du paludisme. 70 à 80% des réfugiés de Kalunga souffrent du paludisme. Les médecins traitent également les enfants souffrant de malnutrition ou de rougeole.
L'eau potable manque
Alors que les enfants à Mukuku jouent au football, les femmes transportent des bidons d'eau. Le manque d'eau potable augmente le risque de maladies contagieuses, par exemple le choléra, qui est transmis par l'eau contaminée.
Fuir pour être en vie
"Nos enfants et les personnes âgées sont en train de mourir", a déclaré Kisompo Selemani. Depuis novembre, le chef du peuple Twa vit avec sa femme et ses quatre enfants à Kilunga. La famille a dû quitter le village après avoir été attaquée par une autre faction de Twa. "Le gouvernement doit faire quelque chose afin que nous puissions retourner dans nos villages", a déclaré l'homme âgé de 64 ans.
Les enfants ne fréquentent pas
Dans les camps, il n'y a pas d'école ou d'autres activités pour les enfants.
A la recherche d'un emploi
La situation sécuritaire dans la région est encore instable. Beaucoup de personnes déplacées cherchent un abri sûr à Kalemie. Pour gagner leur vie, ils travaillent dans les champs des villages environnants ou collectent du bois de chauffe.
Gagner sa vie
Une femme vend des cigarettes, des lampes de poche et du manioc avec ses enfants dans le camp de Kilunga. Beaucoup de personnes déplacées n'ont qu'un seul repas par jour, principalement de la farine de manioc et des feuilles.
La vie au camp
La vie dans le camp de réfugiés n'est pas facile. Toutefois, c'est beaucoup mieux pour bon nombre de personnes. La plupart des déplacés ont été témoins de graves violences. Selon Médecins Sans Frontières, il y a un besoin urgent de soins psychologiques.