Le jour où le Mur est tombé
9 novembre 2009- Klaus-Peter Sick est historien, associé au Centre de Marc Bloch à Berlin et professeur à l’Université de Belfort et à Sciences Po, à Paris. C’est justement à Paris qu’il se trouvait le 9 novembre 1989. Seulement voilà, Klaus-Peter Sick n'a entendu parler de la chute du Mur que le lendemain.
- Lacina Yéo, germaniste, est aujourd'hui enseignant à l'université libre de Berlin et à l'université de Cocody Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il y a un peu plus de vingt ans, en août 1989, alors qu'il était encore lycéen, Lacina Yéo avait gagné un séjour en Allemagne. Premier contact avec le pays... et surtout visite de Berlin-Ouest et Berlin-Est, à l'époque capitale de la RDA, l'Allemagne de l'Est. Quelques semaines avant la chute du Mur, le jeune Ivoirien n'avait ressenti aucun signe annonciateur de l'événement politique extraordinaire qui se profilait. A l'époque, il avait plutôt noté les différences entre l'Est et l'Ouest.
- Robert Fleck est Autrichien et dirige à Bonn, en Allemagne, la Bundeskunsthalle, le Centre national allemand d'art et d'expositions. Alors, bien sûr, il se souvient du jour où le Mur est tombé.
- Esebio Yao Abalo, Togolais de 30 ans, est professeur d'allemand. Chaque samedi, il anime l'émission "L'allemand par la radio" sur Kanal FM, 93,5 à Lomé.
- Le 9 novembre 1989, Koko N’Diabi Affo-Tenin effectuait un court séjour au Togo, son pays natal. En fait, elle habitait depuis 5 ans à Berlin-Ouest. Devenue aujourd’hui gérante d’une entreprise de gestion immobilière, Koko N’Diabi Affo-Tenin livre ses souvenirs de l’Allemagne divisée.