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Le désespoir des réfugiés en Italie

Cadot, Elisabeth19 juillet 2012

Selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, UNCHR, quelque 58.000 réfugiés sont recensés en Italie dont 21.000 à Rome. Abandonnés par les institutions, ils vivent dans une précarité absolue.

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Sans argent, sans domicile légal, les réfugiés ne peuvent travailler. Ils n'ont pas de couverture médicale et ne peuvent envoyer leurs enfants à l'école. Impossible également pour eux de partir dans un autre pays européen. Ils sont condamnés à rester sur place sans avenir. C'est le cas de 800 réfugiés qui squattent un immeuble à Rome depuis plus de six ans. Notre correspondante à Rome Ariel Dumont a pu les rencontrer dans leur immeuble qu'ils ont baptisé par dérision "Salam Palace". Ils lui ont confié leur détresse.

Breivik, un cas isolé ?

Une île dans décor d'une grande pureté, typique de la Norvège et le calme de l'été... c'est pourtant là qu'éclate en ce mois de juillet 2011 une tuerie sauvage. Son auteur est un militant d'extrême-droite, Anders Breivik. Ses victimes sont des jeunes travaillistes réunis en camp d'été. Ils militent pour une société tolérante et multi-culturelle. Anders Breivik est islamophobe et dans la même journée il a tué également huit personnes dans un attentat à la voiture piégée au centre de la capitale, Oslo.

Malgré l'ampleur du drame, son procès s'est déroulé dans le calme et le respect des droits de la défense. Le verdict doit être prononcé le 24 août prochain. Alors, le cas de Anders Breivik, qui fait le salut nazi quand il entre au prétoire, est-il isolé ou y a-t-il en Norvège une nébuleuse d'extrême-droite ? La réponse d'Eric Eydoux, professeur et spécialiste des pays scandinaves à l'université de Caen.

Démocratie menacée en Roumanie

Une majorité de Roumains ont, d'après un sondage, l'intention de voter pour la destitution de leur président Traian Basescu lors d'un référendum qui doit avoir lieu le 29 juillet prochain. Traian Basescu a été suspendu provisoirement de ses fonctions par l'Union sociale libérale, le parti du Premier ministre Victor Ponta. Le Premier ministre, qui fait figure de favori pour les prochaines élections législatives de novembre, a été convoqué à Bruxelles pour s'expliquer devant ce quasi-putsch. Son parti détient tous les postes importants. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a fait connaitre son inquiétude sur la situation politique en Roumanie. Il n'est pas le seul... Avec la Hongrie, la Roumanie est le deuxième pays de l'est où l'État de droit est fragilisé.