Le coton est une ressource stratégique pour de nombreux pays africains, notamment ceux du « C4 + » (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad et Côte d’Ivoire), qui se positionnent comme de grands producteurs sur la scène mondiale. En tant qu’or blanc, le coton joue un rôle central dans les économies locales en fournissant des revenus à des millions de petits producteurs et en contribuant aux exportations.
Mais l’industrie cotonnière africaine fait face à plusieurs défis majeurs, au nombre desquels la volatilité des prix internationaux, l’accès limité aux technologies modernes, la transformation locale limitée et les problèmes environnementaux.
Malgré ces défis, plusieurs initiatives et opportunités se dessinent pour améliorer l'industrie cotonnière en Afrique. Si cette matière première reste une pierre angulaire de l'économie africaine, son avenir dépendra donc de la capacité des pays producteurs à relever ces défis et à saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies, les partenariats internationaux et les initiatives de transformation locale.
C’est de tout cela qu’ont parlé dans ce magazine des experts issus de trois pays du C4 :
– Harouna Niang, ancien ministre de l’industrie et du commerce du Mali,
– Dieudonné Manirakiza, acteur clé de la filière coton au Burkina Faso, consultant agro-industriel et expert en coton.
– Tardjibaye Moyalbaye Guillaume, acteur tchadien du coton et directeur d’une industrie textile à Ndjamena.
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La République centrafricaine se stabilise peu à peu, après la crise sécuritaire qu’elle a traversée. Si les efforts sont encourageants au point que les organisations humanitaires se retirent progressivement pour laisser place aux actions de développement, le gouvernement n’a cependant pas tous les moyens de sa politique économique. Il s'emploie en revanche à promouvoir le secteur privé et à investir dans les secteurs porteurs de croissance. Un plan quinquennal de 7000 milliards de FCfa à mobiliser pour lancer la machine du développement du pays.
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