Le Bundestag réagit aux déclarations de Téhéran

Suite des débats au Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, sur l'enlèvement de Khaled Al Masri par la CIA en 2003. Le cas de deux autres Allemands, détenus en Syrie et à Guantanamo, doit être également évoqué.

Le Bundestag qui compte par ailleurs réagir aux déclarations du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, envers Israël et les Juifs. Gernot Erler, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, met néanmoins en garde contre une rupture des relations diplomatiques avec Téhéran :

« Le problème est que l’on peut difficilement rompre les relations diplomatiques avec l’Iran, et en même temps espérer avancer sur le dossier nucléaire iranien. Or c’est un objectif extrêmement important que nous poursuivons. Nous sommes à la veille d’une étape très importante puisque le 21 décembre, il y aura une nouvelle rencontre entre l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, qui dirigent les négociations au nom de l’Union européenne, et le représentant du conseil de sécurité iranien. C’est un sujet très délicat que l’on doit prendre en compte dans notre réaction aux provocations inacceptables d’Ahmadinejad. »

L’Union européenne, qui condamne également les propos du président iranien, a prévenu Téhéran que la « fenêtre d’opportunité » pour négocier sur le dossier nucléaire ne restera pas indéfiniment ouverte.