La Journée de la paix vue de Côte d'Ivoire
24 septembre 2012L'objectif était de souligner que les causes profondes de nombreux conflits sont souvent liées ou alimentées par les questions de contrôle et de gestion des ressources naturelles.
Les agences du Système des Nations unies ont organisé vendredi 21 septembre, en collaboration avec le Goethe-Institut d'Abidjan, une soirée de contes et de musique à l'occasion de la Journée internationale de la paix. L'évènement « Et si la paix m'était contée ? », qui s'est déroulé au Goethe-Institut, a mis en vedette les conteurs ivoiriens bien connus Thérèse Yao et Alexis Djisso, dont les performances ont su inspirer une réflexion collective sur le thème de la paix.
Durabilité de la paix
La notion de durabilité de la paix trouve une résonnance toute particulière en Côte d'Ivoire où la dernière décennie a été marquée par une succession de conflits. En plus de faire des milliers de victimes et de pousser des centaines de milliers de personnes à fuir, ces violences ont sérieusement compromis le développement du pays. Encore aujourd'hui, le renforcement de la sécurité demeure une préoccupation sur l'ensemble du territoire.
Les organisateurs de ce spectacle, N'Dolamb Ngokwey, coordonnateur humanitaire du Système des Nations unies en Côte d'Ivoire, et Friso Maecker, directeur de l'institut Goethe d'Abidjan, en ont profité pour souligner le rôle important joué par les contes. Si ce genre de récit se transmet de génération en génération, ce qui a permis autrefois de régler certains conflits, les conteurs sont ignorés aujourd'hui dans nos sociétés et surtout dans la recherche de la paix en Côte d'Ivoire.
Les conteurs de cette soirée, Thérèse Yao et Alexis Djisso, ont pu convaincre le public acquis à leurs causes par leurs contes « L'union fait la force » et « Pourquoi les jumeaux descendent l'un après l'autre ? ». La soirée a été également ponctuée par les prestations du joueur de Kora Moro Sousso.