La fièvre aphteuse originaire d’un laboratoire

Le virus viendrait bien d’un laboratoire. Selon les autorités britanniques, la probabilité est « forte » que les cas de fièvre aphteuse relevés dans deux élevages du Surrey, dans le sud-est de l'Angleterre, proviennent de l'un des deux laboratoires de recherches voisins. Le rapport préliminaire ne précise pas, toutefois, lequel des deux laboratoires, l’un public et l’autre appartenant à l'entreprise franco-américaine Merial, pourrait être à l'origine de ces nouveaux cas. Pas de précision non plus sur la manière dont le virus aurait été transmis aux bêtes. Le Premier ministre britannique Gordon Brown :

« Il est très peu probable que la propagation ait été provoquée par le vent. Les inondations sont une thèse possible, mais trop incertaine. Les services vétérinaires doivent encore contrôler plus précisément le système d’écoulement des eaux usées de l’entreprise Merial, et bien sûr étudier l’éventualité d’une responsabilité d’employés du laboratoire. »

Ajoutons que les experts vétérinaires de l’Union européenne pourraient alléger l'embargo d'exportation décrété sur tout le bétail vivant et les produits dérivés de Grande-Bretagne. Bruxelles pourrait en effet réduire le périmètre déclaré « à haut risque ».