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La crise s’enlise en Guinée, pouvoir et opposition accusés

31 octobre 2018

Mardi, une personne a été tuée et le chef de file de l'opposition, Cellou Dalein Diallo empêché de manifester. Son domicile a été encerclé par la police. Le dialogue politique se poursuit sans succès pour l’instant.

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Wahlkampf in Guinea - Oppositionsführer Cellou Dalein Diallo
Image : AFP/Getty Images/Binani

"L'opposition et le pouvoir ne respectent pas leurs engagements" (Karamoko Mady Camara, politologue)

Un jeune manifestant a été tué mardi à Conakry lors de heurts avec les forces de l'ordre, après une marche avortée de l'opposition dont le chef, Cellou Dalein Diallo, a été empêché de quitter les abords de son domicile.

L'opposition entendait organiser une marche, suivie en principe d'un meeting, pour protester contre la violation selon elle, par le pouvoir, d'un accord conclu en août dernier sur l'installation des élus locaux après le scrutin contesté du 4 février.

Ces séries de manifestations de l’opposition sont programmées alors que les travaux du cadre du dialogue politique se poursuivent, sans succès pour l’instant. Le juriste et analyste politique, Karamoko Mady Camara, impute la responsabilité du blocage aux deux parties : majorité et opposition.

Ecoutons l'interview de Karamoko Mady Camara en cliquant sur l'image.

Photo de Eric Topona Mocnga
Eric Topona Journaliste au programme francophone de la Deutsche WelleETopona