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La CDU et le SPD en mauvaise posture

Audrey Parmentier
28 décembre 2017

Seuls 36% des Allemands souhaitent qu'Angela Merkel reste en place jusqu'aux prochaines élections. Et selon un autre sondage, le SPD n'obtiendrait que 19% des voix si un scrutin devait se tenir prochainement.

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Deutschland Berlin - Angela Merkel und Martin Schulz
Image : Reuters/A. Schmidt

On ne peut pas parler d'un sondage choc, affirme la Südwest Presse. 19% pour le SPD, ça n'a rien de surprenant. Ce qui est plus choquant, d'après le quotidien de Ulm, ce n'est pas cet instantané mais bien la vue d'ensemble : en 20 ans, les sociaux-démocrates ont perdu la moitié de leurs électeurs.

On se demande qui doit s'inquiéter le plus, écrit le Südkurier, la CDU ou le SPD. L'autorité de la chancelière fond comme neige au soleil, les sociaux-démocrates tombent sous la barre des 20%. Cela ne laisse rien présager de bon pour les négociations qui doivent commencer en début d'année, regrette le Südkurier. Les pourfendeurs de la grande coalition prennent de plus en plus de place. Angela Merkel et Martin Schulz, eux, ont de moins en moins de marge de manœuvre.

Deutschland Helmut Kohl mit Merkel BASF 150 Jahre
La chancelière et son mentor Helmut Kohl en 2015Image : Getty Images/AFP/D. Roland

Angela Merkel a encore le soutien de son parti, la CDU, constate la Heilbronner Stimme. Mais si celle qui fut l'élève d'Helmut Kohl veut laisser son nom dans les livres d'histoires, elle doit quitter le pouvoir dans deux ans, trois au plus tard. Pour laisser la place aux nouveaux, mais également pour anticiper les tentatives de putsch qui pourraient émaner de son propre camp, conclut le journal.

 

5% de moins pour le budget des Nations Unies

Donald Trump ne cherche pas à rendre le fonctionnement de l'ONU plus efficace, écrit la Tageszeitung. Non.  Ce qu'il cherche, c'est à faire pression sur les Etats-membres des Nations Unies qui ne soutiennent pas sa politique. Et ce n'est pas un hasard si cette diminution du budget intervient quelques jours après la condamnation au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale de l'ONU de la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale israélienne.

USA UN Botschafterin der USA Nikki Haley
Nikky Haley devant l'Assemblée générale des Nations UniesImage : picture alliance/dpa/AAM. Elshamy

Tout le monde sait que Donald Trump n'aime vraiment pas cette organisation, écrit la Süddeutsche Zeitung. Mais interpréter cette réduction comme une punition du président américain serait trop simpliste. Ce n'est pas tant la baisse du budget en soi qui nuit à l'ONU, affirme le quotidien de Munich,  mais bien les remarques de Nikki Haley  qui ont accompagné cette décision. L'ambassadrice américaine à l'ONU l'a dit haut et fort : les Nations Unies abusent de la générosité des Etats-Unis, qui comptent bien protéger désormais davantage leurs intérets. C'est purement et simplement de la propagande destructrice, regrette la Süddeutsche Zeitung.