Il y a un mois, l'enlèvement de Foniké Menguè
9 août 2024Plusieurs sources estiment que les deux hommes auraient été conduits au haut commandement de la gendarmerie nationale. Pour sa part, le gouvernement de Transition nie avoir arrêté les deux activistes. qui vient s'ajouter à une liste de plusieurs autres arrestations.
Alioune Tine, le fondateur de d’Afrikajom Center et l'une des figures de la lutte pour les droits de l’homme en Afrique de l’ouest se dit préoccupé par la détérioration de la situation politique et sociale en Guinée.
Reprise des manifestations
Dans un communiqué diffusé le mardi 06 août, les Forces vives de Guinée (FVG), un collectif regroupant les principaux partis d'opposition et des organisation de la société civile, prévoient la reprise des manifestations sur l'ensemble du territoire national pour dénoncer les violations des droits humains et les restrictions de la liberté d'expression.
Le FVG "demandent aux citoyens d'observer une ville morte le lundi 12 août de 6H à 18H00 (locales et GMT) dans toute la capitale et ses environs". Le collectif accuse la junte militaire au pouvoir, dirigée par le général Mamadi Doumbouya, de vouloir confisquer le pouvoir.
Les Forces vives de Guinée (FVG) rappellent notamment l'interdiction depuis fin mai de quatre radios et deux télévisions privées, et dénoncent aussi l'arrestation de deux opposants à la junte militaire, Oumar Sylla (plus connu sous le nom de Foniké Menguè) et Mamadou Billo Bah, tous deux responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
Réaction de Aissatou Chérif Baldé, journaliste indépendante, politologue et spécialiste de la géopolitique et des processus de démocratisation en Afrique de l'ouest.
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