Fischer veut honorer les promesses faites à la Turquie

En Allemagne, un des thèmes houleux de la campagne en vue des législatives anticipées est l’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne. Tandis que Angela Merkel n’envisage pas d’offrir plus qu’un partenariat privilégié, Joschka Fischer, le ministre des affaires étrangères en fonction et figure de proue des verts se veut plus clément : "Nous partons du principe, dans le souci de préserver paix et stabilité dans la région, qu’il est dans l’intérêt de l’Union européenne de poursuivre nos relations sur la base des promesses faites. Les décisions prises en décembre par les chefs d’états et de gouvernements doivent être à présent mises en œuvre dans le cadre des négociations."

La Turquie quant à elle, n’a plus aucune concession à faire alors qu’approche le début des négociations pour son adhésion à l ’Union européenne. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le Premeir ministre turc Recep Tayyip Erdogan, précisant par ailleurs que son pays avait tout fait pour se conformer aux critères de Copenhague.