Les réalités ne sont peut-être pas les mêmes pour tous les pays, mais le développement industriel est partout une condition indispensable d’une croissance soutenue et inclusive.
L'industrie accroît la productivité en introduisant de nouveaux équipements et de nouvelles techniques. Elle favorise ainsi l'amélioration de l’efficacité de la main-d'œuvre et la création de nouveaux emplois. Cependant, pour contribuer à l'éradication de la pauvreté par la création d'emplois et de richesse, les entreprises industrielles ont toujours besoin de financements conséquents, notamment des institutions bancaires. Mais celles-ci ne répondent pas souvent convenablement.
Aujourd'hui, dans toutes les régions du continent, différents fonds se mettent en place au niveau des banques pour soutenir le renouveau de l'industrie, des fonds qui commencent à porter leurs fruits. C'est le cas en Afrique de l'Ouest où la Boad, le bras financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s'est lancée, à travers différents types de fonds, dans l'accompagnement de projets industriels pour répondre aux besoins des entreprises.
Sandra Amicha, la représentante de la Banque ouest-africaine de développement au Bénin explique l'importance des investissements bancaires dans le secteur industriel et le poids des fonds de la Boad dans le développement des entreprises.
Cliquez sur l’image pour écouter l’intégralité de l’interview Sandra Amicha, représentante de la Boad au Bénin.
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Le concept de l’économie sociale et solidaire est un modèle économique au fonctionnement collectif et à la gouvernance démocratique.
Selon les spécialistes, ce concept existe depuis des centaines d’années sur le continent africain, puisant ses pratiques à travers les coutumes et les traditions dans lesquelles la solidarité et la démocratie sont omniprésentes. Mais il a évolué et développé des formes modernes sur lesquelles les pays africains entendent s'appuyer.
Le Cameroun a abrité à la fin du mois de mai le tout premier Forum africain de l’économie sociale et solidaire. Une rencontre qui a réuni plus de 1.500 participants, des élus locaux, des dirigeants africains et autres acteurs du développement, dans le but de favoriser les échanges pour promouvoir cette économie centrée sur l'humain, plutôt que le profit, et sur le respect de l'environnement.
Un modèle socio-économique qui pourrait donc bien permettre aux États africains de se repositionner, afin d'atteindre les objectifs de développement durable.
Cliquez sur l’image pour écouter le reportage d‘Elisabeth Asen, la correspondante de la DW à Yaoundé.