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Fin de la visite de la chancelière Angela Merkel en Algérie

Kossivi Tiassou 17 juillet 2008

Angela Merkel a achevé aujourd’hui sa visite d’Etat de 48 heures en Algérie. Elle a eu des entretiens avec les hauts responsables algériens

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Angela Merkel chez le président algérien Abdelaziz BouteflikaImage : AP

La visite de la chancelière en Algérie depuis celle de son prédécesseur Gerhard Schroeder en octobre 2004, s'inscrit avant tout dans le cadre de la redynamisation des relations entre les deux pays. Il a été question de la lutte contre le terrorisme et surtout de la coopération économique bilatérale comme l’a rappelé Angela Merkel :

Angela Merkel mit algerischem Präsident Abdelaziz Bouteflika in Algier
Angela Merkel et Abdelaziz BouteflikaImage : AP

" J’ai tout à fait senti dans les premières discussions avec le président de la république, avec le premier ministre que les relations pourraient être plus dynamiques. Il y a une vielle tradition de coopération économique, non seulement avec l’ancienne république fédérale mais aussi avec l’ex-RDA. Toutefois, cela s’est un peu endormi, et il y a aujourd’hui de nouvelles opportunités. Et j’ai l’impression que la porte nous est ouverte ".

L’Allemagne ne souhaite pas rester en marge du marché algérien et est prête à faire de bonnes propositions. La première économie européenne, dépend principalement d’importations de Russie pour ses besoins de gaz. L’Algérie qui fournit 20% de gaz importé par l’Europe, peut être un partenaire privilégié :

"Parce qu’ici, aussi il est habituel que les contacts politiques et économiques forment un tout. Nous sommes ici avec des entrepreneurs performants. Beaucoup s’intéressent au gaz algérien et de l’autre côté, l’Algérie souhaite développer de nouvelles technologies".

Angela Merkel ne veut pas seulement importer le gaz algérien:

"Il y a des entreprises dans l’est de l’Allemagne qui proposent par exemple des centrales thermiques associant le gaz et l’énergie solaire. C’est est à coup sûr intéressant pour l’Algérie. Selon les responsables ici présents, il n y aura plus de gaz algérien dans 40 ou 50 ans. Ils savent qu’ils devront se reconvertir alors. 60% ou plus des algériens ont moins de 25 ans, ils ont besoin d’une chance, d’un avenir´".

L'Allemagne veut diversifier ses sources d'énergie et souhaite devenir un partenaire fiable de l'Algérie.