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EconomieAfrique

Fatou Sarr : la reine de l’aloe vera au Sénégal

Rodrigue Guézodjè
13 juillet 2023

La consommation mondiale de l'aloe vera est en forte croissance, le marché de cette précieuse plante a doublé en quelques années. L'aloe vera est devenu aussi une filière prometteuse en Afrique, mais sous-exploitée. Fatou Sarr, une jeune sénégalaise a ainsi choisi de s'investir dans sa production et sa transformation. // Au Mali, le train voyageur siffle à nouveau, cinq ans après son arrêt.

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La consommation mondiale de l'Aloe vera ne cesse de croître considérablement depuis une dizaine d’années. Elle devrait d'ailleurs s'accélérer selon un récent rapport du groupe Imarc, société d’études de marché,  les produits à base d’aloe vera montrant leur efficacité tant dans l'industrie cosmétique, pharmaceutique que celle dermatologique et agro-alimentaire.

Ce qui fait que les extraits naturels de cette plante sont de plus en plus demandés.  Le marché a représenté 465 millions de dollars en 2016, il a atteint en 2022, plus de 760 millions de dollars.

L'Allemagne est l'un des plus gros consommateurs d'extrait d'aloe vera avec plus de 3 000 tonnes.

L'exploitation de cette plante ouvre des perspectives prometteuses de marché mais encore sous-estimée en Afrique.

C’est ce qui a inspiré Fatou Sarr, jeune sénégalaise de la trentaine qui met en place Takhar-Aloe. C’est une start-up qui s’est en effet spécialisée dans la production et la transformation d’aloe vera en différentes gammes de produits. L’entreprise de Fatou Sarr est située dans la localité de Diender à 70 km de la capitale Dakar, engagée à apporter une solution naturelle et peu coûteuse pour soigner certaines maladies de la peau. Les femmes sénégalaises issues de la classe moyenne ont très souvent recours à des produits importés de mauvaise qualité, responsables de maladies comme le cancer. L’ambition de Fatou est d’atteindre cette couche et contribuer à réduire les importations dans ce secteur.

Cliquez sur l’image pour écouter l’entretien avec Fatou Sarr.

 

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Ouf de soulagement pour la population et les entreprises maliennes, le train voyageur a repris du service après cinq années d’interruption.

 Une reprise qui était devenue une priorité pour rallier les différentes localités du pays à travers la voie ferroviaire. Pour les deux années d’exploitation, l’Etat malien a décaissé quelques 6, 26 milliards de Fcfa, l'équivalent de plus de 9  millions d’euros.

Le 9 juin dernier, le premier train a quitté la gare ferroviaire de la cité des rails à Kayes (à l’ouest du pays) pour Bamako, un trajet de 15 heures.

Cette ligne d'environ 500 km est aussi une section du corridor ferroviaire Dakar-Bamako construite par l’administration coloniale française, mais dont l'exploitation a été concédée en 2003 à des sociétés, sur propositions des institutions financières internationales.

La liaison opérée pour la dernière fois en mai 2018 avait été suspendue du fait de la désuétude du réseau construit depuis 1924, obligeant ainsi les voyageurs à emprunter la route impraticable et risquée au plan sécuritaire.

Depuis mars 2017, c'est la Société de patrimoine ferroviaire du Mali qui en est devenue gestionnaire et qui a relancé le trafic voyageur. Cette reprise, perçue comme une bonne nouvelle pour les usagers et les riverains des rails, a aussi permis la construction de 19 gares sur cette ligne, et la formation de  23 commis des gares, 15 aiguilleurs et 24 conducteurs chef de convoi. 

Cliquez sur l’image pour écouter le reportage de Mahamadou Kane, notre correspondant à Bamako.

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Image : Ute Grabowsky/photothek.net/picture allianceImage : Ute Grabowsky/photothek.net/picture alliance

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