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Démission d'un conseiller de Poutine

27 décembre 2005
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En Russie, le conseiller économique ultra-libéral du président Poutine, Andreï Illarionov, a présenté sa démission. Il avait ces derniers mois violemment critiqué la politique économique du gouvernement qui vise, selon lui, à accroître le rôle de l’Etat. A ses yeux, la Russie d'aujourd'hui est un pays de moins en moins « libre et démocratique ».

Par ailleurs, les sénateurs ont entériné le projet de loi plaçant sous contrôle les ONG travaillant dans le pays. Le projet de loi, l'un des plus controversés de la présidence de Vladimir Poutine, a été approuvé à la quasi-unanimité par le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement. Pour entrer en vigueur, le texte n'a plus qu'à être promulgué par le chef de l'Etat. Il avait été adopté en 3ème et dernière lecture vendredi par la Douma (chambre basse du Parlement). Un texte fortement critiqué par les pays occidentaux et les associations indépendantes qui y voient une menace pour les libertés.

Enfin, ça continue de chauffer entre Kiev et Moscou : le géant gazier russe Gazprom menace de couper ses livraisons de gaz à l'Ukraine à partir de janvier si Kiev refuse de signer un contrat qui prévoit une multiplication par quatre des tarifs de livraisons de gaz. Ce que Kiev refuse tout à fait. Selon le ministre russe de l’Energie, Moscou a fait à l'Ukraine toutes les propositions possibles sur ce dossier et n'en ajoutera pas d'autres. Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a laissé entendre que Kiev pourrait riposter en augmentant le loyer de la base navale russe de Sébastopol, située dans la péninsule de Crimée, en territoire ukrainien, mais louée à Moscou. Ce à quoi le ministre russe de la Défense, Sergueï Ivanov, a répondu que toute tentative pour modifier le statut de la base de Sébastopol risquerait de rallumer des tensions frontalières potentiellement dangereuses. Aux dernières nouvelles, les deux présidents, Vladimir Poutine et Victor Iouchtchenko, ont abordé la question au téléphone.