Des pourparlers pour une sortie de crise
16 juillet 2015C’est à Crispus Kiyonga, le ministre ougandais de la Défense, que revient la charge dès ce jeudi, de continuer la médiation visant à dénouer la crise burundaise avant l’élection présidentielle prévue mardi prochain.
Au terme de ses 24 heures de ses consultations mercredi, Yoweri Museveni n’a pas voulu entrer dans les détails des négociations prochaines. Pour les acteurs politiques toutefois, tous les sujets seront sur la table. Ce qui signifie avant tout pour l’opposition qu’il n’est plus question de parler d’élections avant la fin du dialogue. Même si le médiateur n’a véritablement rien tranché, Pierre-Claver Mbonimpa l’un des responsables de la société civile s’est dit optimiste.Les responsables politiques et la société civile ont notamment accepté de mener un dialogue inclusif et intensif en vue d’arriver à un accord.
Le pouvoir ouvert aux négociations
Tout en refusant d’aller au delà du 21 juillet pour la tenue de la présidentielle, le parti au pouvoir ne rejette pas l’idée du dialogue pour une sortie de crise à en croire le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana. La marge de manœuvre du médiateur ougandais reste étroite au regard des différentes positions. Des positions toujours tranchées des acteurs politiques et de la société civile aussi bien sur le report des élections que sur l’éligibilité ou non du président sortant, Pierre Nkurunziza.