Les services payés notamment à travers certaines institutions privées telles que les banques ou les escortes des sociétés minières seraient détournés par la hiérarchie de la police nationale. Conséquences immédiates de la grogne des agents de police : absence des policiers au niveau des institutions financières et des sociétés minières.
Dans les hôtels ce sont des éléments de la brigade anti criminel qui assurent la sécurité. Un saut d’humeur des agents de police qui divise au sein de l’opinion publique.
Les frondeurs réclament par ailleurs et sans condition la tête du Directeur général de la police nationale Lazare Tarpaga. Le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré multiplie les initiatives qui jusque-là restent infructueuses.
Plusieurs policiers réquisitionnés mènent des patrouilles dans toute la ville et régulent la circulation. Cette réquisition, de l’avis de certains agents est une manœuvre tendant à les démoraliser. Ils précisent qu’ils exécuteront avec loyauté toute les tâches qui leur incombent sauf, pour l’instant, celles relatives au service payé.