Des autorités intérimaires synonymes d'espoirs
23 novembre 2016Après les manifestations liées à l'absence de certains mouvements armés au sein des autorités intérimaires, l'heure est à l'espoir et aux attentes vis-à-vis de ces autorités qui seront installées dans les jours à venir. Elles auront la tâche d'administrer des zones autrefois abandonnées par l'Etat ou occupées par des groupes armés dans le nord. Sidaly Ould Bagna, chef de fraction de Ahal Arawane, une communauté arabe du nord Mali, pense que "les autorités intérimaires donnent un très grand espoir aux populations". Il espère que les futurs collègues auront la volonté "de créer des conditions de vie meilleures".
Sécurité ...
Longtemps abandonnées par l'Etat, les populations du Nord demandent surtout la sécurité dans les zones où sont présents plusieurs groupes armés hostiles à l'accord de paix d'Alger. "Les attentes des populations sont surtout sécuritaires", explique Sidi Ahmed Bally, un cadre de Taoudéni, une des nouvelles régions créées par la loi de la décentralisation.
... et amélioration du quotidien
Ces communautés ont besoin non seulement de la sécurité mais aussi des services sociaux de base pour les rapprocher davantage de l'Etat. "Il faut que les zones du nord puissent bénéficier du rapprochement de l'administration qui va venir avec un cortège de développement et de services sociaux" estime Sidaly Ould Bagna, chef de fraction de Ahal Arawane, une communauté arabe du nord Mali. En attendant, administration malienne et groupe armés signataires de l'accord de paix du 20 juin 2015 peaufinent le plan d'installation de ces autorités intérimaires reprogrammé pour fin novembre- décembre.