Selon le gouvernement de transition, le dialogue inter-Maliens « doit se dérouler dans un climat de sérénité et non de cacophonie ». Dans une déclaration commune, la quasi-totalité des partis politiques et organisations de la société civile du Mali ont officiellement annoncé qu'ils ne participeront pas à ce qu'ils qualifient de "soi-disant dialogue inter-Maliens". Ils justifient leur absence par la suspension de leurs activités.
Plusieurs groupes armés du Nord signataires de l'accord de paix d'Alger de 2015, que Bamako considère comme « terroristes » n'ont pas aussi été conviés à ses assises. Des absences qui viennent limiter la portée de ce dialogue, censé ramener la paix dans le pays.
Le Dialogue inter-malien est-il crédible?
C'est la problématique du débat sous l'Arbre à palabres avec Eric Topona et ses invités:
- Mohamed Abdellahi El Khalil, spécialiste des questions sociales et sécuritaires du Sahel, membre du comité du pilotage du dialogue inter-Maliens et membre de la commission de communication. Il est aussi écrivain.
- Boubacar Ba, chercheur et directeur du Centre d'analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
- Mohamed Amara enseignant au Centre Max Weber de l'Université Lyon 2 et à l'Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako. Il est l'auteur du livre "Marchands d’angoisse, le Mali tel qu’il est, tel qu’il pourrait être", paru aux Editions Grandvaux, en 2019.
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L'Arbre à palabres est diffusé le vendredi à 17h30 et le samedi à 7h TU sur la plupart des radios partenaires de la DW.