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Débat sur les récentes évolutions au Sahel

2 février 2024

Le Niger, le Mali et le Burkina Faso, dirigés par des militaires, ont annoncé dimanche 28 janvier leur retrait de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Une semaine plus tôt, la junte militaire au Mali a officialisé la fin de l'accord d'Alger, signé en 2015. Eric Topona et ses invités décryptent tous ces événements sous l'Arbre à palabres.

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Dimanche, les pays de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso) ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Depuis, des initiatives diplomatiques tous azimuts sont en cours au sommet de l'organisation et des États de la sous-région afin de faire changer d'avis les trois putschistes.

Réaction de l'Union africaine

Moussa Faki Mahamat a été plusieurs fois ministre puis Premier ministre au  Tchad
Moussa Faki Mahamat préside la Commission de l'Union africaine depuis janvier 2017Image : John Thys/AFP

L'Union africaine (UA) a exprimé  son "profond regret" après l'annonce du Mali, du Burkina et du Niger. Le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, "a appris avec un profond regret l'annonce du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Cedeao" dimanche, selon un communiqué qui engage les "leaders régionaux à intensifier le dialogue" peut-on lire dans le communiqué.

Fin de l'accord d'Alger

Les ex-rebelles touaregs maliens ont été chassés de Kidal en novembre 2023
Des ex-rebelles touaregs du nord du Mali sur un pick-upImage : SOULEYMANE AG ANARA/AFP/Getty Images

Le 25 janvier, les militaires au pouvoir au Mali ont annoncé la "fin avec effet immédiat" de l'accord d’Alger signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays. Cet accord pour la paix et la réconciliation nationale a longtemps été considéré comme essentiel pour stabiliser le pays. Raison invoquée par Abdoulaye Maïga, le porte-parole du gouvernement pour justifier cette décision: "le changement de posture de certains groupes signataires", mais aussi  "les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord de la part des autorités algériennes dont le pays est le chef de file de la médiation".

Avec ses invités, Eric Topona analyse ces dernières évolutions sous l'Arbre à palabres. Il s'agit de :

  • Boubacar Ba, chercheur et directeur du Centre d'analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
  • Bruno Clément-Bollée, général à la retraite, expert de la sécurité en Afrique et ex-directeur de la coopération de sécurité et de défense au Quai d’Orsay.
  • Paul-Simon Handy, directeur régional de l'Institut d'études de sécurité pour l'Afrique de l'Est et son représentant auprès de l'Union africaine à Addis Abeba. 
  • David Dossey, médecin en chirurgie viscérale, syndicaliste, activiste engagé pour l'alternance démocratique et coordinateur de Tournons La Page (TLP) au Togo. Il a reçu le Prix International des Défenseurs des Droits Humains 2022 aux Etats-Unis.

          Pour écouter l'intégralité du débat, cliquez sur l'image  (ci-dessus)

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Simbabwe Baobab Affenbrotbaum bei Lake Kariba
Image : picture-alliance/robertharding/P. GroenendijkImage : picture-alliance/robertharding/P. Groenendijk

L’Arbre à palabres

Acteurs politiques, représentants de la société civile, experts internationaux confrontent leurs vues sur la gestion des conflits, la mondialisation ou encore les effets du réchauffement de la planète.