Conférence internationale sur la grippe aviaire à Pékin.
17 janvier 2006
- Devant les représentants d’une centaine de pays et d'organisations internationales, dont l'OMS l’ Organisation Mondiale de la Santé et la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture le coordinateur des Nations unies David Nabarro, a souligné qu’ il est possible d’éradiquer la grippe aviaire si tous les pays coopèrent à cette tâche:
« …Ce défi ne nous laisse pas le choix. Nous sommes plus que jamais interpellés. En unissant nos efforts, nous pouvons enrayer la grippe aviaire, particulièrement l’apparition de nouveaux foyers infectieux. Nous pourrons ainsi réduire le taux de mortalité et les impacts économiques de la grippe aviaire et d’une future pandémie… »
Plusieurs autres orateurs ont souligné l'urgence de prendre des mesures à l’échelon international pour éviter qu’une mutation du virus H5N1 ne provoque une pandémie humaine, un scénario redouté par les experts. Certains pays ou organisations ont déjà indiqué le montant de leur contribution. Ainsi, l'UE met à disposition 120 millions de dollars, un montant équivalent à celui des Etats-Unis. La Russie donnera "plusieurs dizaines de millions de dollars". En tout, les Nations unies espèrent recueillir auprès des pays donateurs des promesses de financement d’ au moins 1, 2 milliard de dollars. La Banque Mondiale a approuvé le déblocage de crédits à hauteur de 500 millions de dollars.