« Bachar al-Assad doit abandonner le pouvoir »
6 juillet 2012L'objectif de cette rencontre de Paris était clair : faire une nouvelle fois pression sur le régime syrien pour un départ du président Bachar al-Assad et la fin des violences dans le pays. Mais il s'agissait aussi de faire pression sur Moscou et Pékin, que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton accuse de « bloquer » les progrès en Syrie : « Quels que soient les peuples ici présents, je vous demande de parler à la Russie et la Chine afin de les inciter à changer de position et à soutenir les aspirations légitimes du peuple syrien. »
Hillary Clinton va même plus loin : selon elle, la Russie devra « payer un prix » pour son soutien à Bachar al-Assad. Des critiques que Moscou a jugé inappropriées. La France de son côté maintient sa position. « Nous le devons au peuple syrien : Bachar al-Assad doit partir », a déclaré le président français François Hollande.
Isolement de Damas
Cette position partagée par les amis de la Syrie devrait cette fois s'accompagner d'actes concrets. « Nous allons augmenter la pression sur le régime de Bachar al-Assad dans tous les domaines : politique, économique et financier », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. « Et nous appelons tout le monde à participer aux sanctions et à contribuer à l'isolement financier du régime syrien. »
Un isolement qui pourrait être un coup dur pour Damas, d'autant plus que la conférence de Paris a également décidé d'appuyer l'opposition, notamment par des moyens de communication.