Angela Merkel souhaite une socièté plus humaine

Le journal TAZ écrit que dans sa grande vision "Angela Merkel s'est essayée à quelque chose qui ressemble à une nécrologie et dont les Allemands se souviendront longtemps après le règne de la première femme chancelière."

Dans son discours programme, Angela Merkel a déclaré que la société allemande devrait être plus humaine dans quatre prochaines années. Elle a aussi indiqué que le progrès vers l'ère du numérique devra être meilleur qu'au cours des années précédentes. Mais pour la TAZ : "il manquait une approche stratégique, une feuille de route dans ce monde magnifique, humain, mondialisé et numérisé." 

Le quotidien FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG souligne pour sa part que : "c'est l'ensemble des sujets qui ont déjà dominé le mandat de Merkel qui occuperont l'Allemagne pendant des décennies : immigration, intégration, cohésion. Selon le journal, "Angela Merkel doit faire face à son propre héritage. "La fierté mentionnée par la chancelière concernant la magnanimité allemande et l'indignation d'un "échec de l'Etat" n'est pas seulement due à sa politique de réfugiés, souligne le journal. 

Emboîtant dans le même sens, le journal DIE WELT écrit à propos du discours d'Angela Merkel que "les déclarations gouvernementales sont toujours des blocs de textes envoyés à la Chancellerie". Selon le journal, "à part Willy Brandt, presque aucun chancelier n'a réussi à transformer les discours théoriques en actes concrets." 

Monsanto et le Bayer

Enfin, les journaux commentent la décision de la Commission européenne d'autoriser - sous conditions - le rachat par l'Allemand Bayer du groupe américain Monsanto, spécialiste des semences, des pesticides et des OGM. 

Selon la SÜDDEUTSCHE ZEITUNG, Monsanto fait partie des entreprises les plus tristement célèbres qui arrivent juste après les firmes qui vendent des armes. Et depuis l'annonce du rachat de l'Américain par la firme allemande, les actionnaires de Bayer parlent d'un "risque de réputation" qui pourrait faire dégringoler les actions de l'entreprise. Ce qui n'est pas un bon signe pour l'agriculture encore moins pour l'alimentation, conclut la SÜDDEUTSCHE ZEITUNG.