Il n'est pas exclu que certains présidents dont le dernier mandat arrive bientôt à terme n'empruntent la même voie : à tort ou à raison, l'on prête au Burkinabé Blaise Compaoré, aux Congolais Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila ou encore au béninois Boni Yayi, l'intention de toucher à la Constitution de leur pays pour lever le blocage à de nouveaux mandats. Pourtant si l'on s'en tient aux lois en vigueur, un président ne peut à lui seul modifier une constitution.
Comment expliquer cela ? Quelles sont les conséquences des révisions constitutionnelles fantaisistes sur la vie socio-politique dans les pays africains ? Retrouvez Fréjus Quenum et ses invités : Illa Ahmet, professeur de droit international à l'Université Adjou Moumouni de Niamey, Paul Kiemde, maître-assistant à l'Université de Ouagadougou, ancien ministre de la justice au Burkina Faso et Freddy Nkurikiye, Consultant en gouvernance et développement et responsable de l'ONG Interafrica.